Voici un petit moment que je n'ai pas eu l'opportunité d'actualiser mon blog, alors avant le départ pour la garde des brebis à la montagne, c'est décidé, je vous donne deux trois nouvelles!

Pour ceux qui suivent nos périples, je vous met quelques images des vacances au Maroc, fin janvier. Un joli break dans la saison où on est allez voir mon frère Matthieu à Ouarzazate, puis on s'est laissé embarquer par la vie et le rythme marocain pendant deux semaines...


Première étape, les gorges du Dadès :





 

Puis les portes du désert marocain : Merzouga

Ca y est enfin, je viens de publier une page sur les photos d'un an de garde entre Var et Alpes. Je vous laisse découvrir tout cela...

http://regard.lozere.over-blog.fr/pages/Loeil_du_pastre-832646.html ou rubrique page.

Bonjour à toutes et à tous;

Je viens vous souhaiter bien tardivement une très bonne année 2008 avec tous nos vœux de bonheur, de découvertes et d'heureuses rencontres humaines comme naturalistes !

Comme vous l'avez sans doute observé, cela fait maintenant un petit moment que je n'ai pas actualisé le blog. Je m'en excuse, mais les aléas de la vie nous ont amené vers d'autres horizons qui nous attiraient depuis un petit moment.

Mon amie est moi, suite à notre formation agricole, sommes actuellement bergers dans le Var, où nous gardons quelques mile brebis.

Du coup, les moyens de communication se font limités dans notre petite caravane, ce qui se répercute sur l'actualisation du blog.

J'essaye cependant de vous préparer pour très bientôt de nouveaux articles; 
 
A bientôt 
Vincent

   
    Une des plus belles saisons vient de passer une vitesse incroyable : l’automne. Avec pleins d’ambitions d’images aux couleurs éclatantes, je m’étais préparé à sortir aux premiers signes de cette saison magique. Cependant, la nature est bien imprévisible : le vent à balayé très rapidement les feuilles des arbres me laissant au dépourvu, ajouté à cela un emploi du temps bien chargé… Du coup, pas d’images cette année !

    Mais cela me donne l’occasion de vous montrer une curiosité de la nature observé deux automne au part avant sur l’Aubrac : le hêtre « diabolo ».

   
    Seul le hêtre a su naturellement résister au climat et à l’altitude peu hospitaliers du plateau de l’Aubrac et gagne peu à peu du terrain au détriment des estives. Il s’implante même sur les pâtures la race aubrac, race rustique devant laquelle pourtant peu de plantes résistent. Cependant, le pari est gagné ! Mais évidemment, c’est très lentement et non sans mal que cet arbre grandit.

    D’année en année, le hêtre produit à son extrémité des bourgeons terminaux, tendres et appétants, qui sont rapidement consommé par l’aubrac. La jeune plantule qui, à l’image d’un bonzaï à qui l’on a systématiquement sectionné les tiges supérieures, va progressivement s’étendre et se densifier jusqu’à ressembler à un large buisson.

    Seulement lorsque son diamètre aura atteint une certaine importance, la vache ne pourra plus qu’en manger les abords et son centre ne lui sera plus accessible. Le bourgeon terminal central permettra donc à l'arbre de s'élever et le hêtre reprendra sa forme courante.

    Le hêtre en diabolo est le résultat d’une adaptation à la pression de pâturage de l’aubrac. Ces arbres aux formes typiques sont devenus aujourd’hui un élément à part entière de notre patrimoine. Il doit son maintien à un juste équilibre sylvo-pastoral intéressant à préserver.

Images prises sur l'Aubrac, vers le buron de Canuc.
Textes issus d'un article commun : Arbez J.; Milaret V.; Salabura V..